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Actualité Smartphone France |
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La 3G+ devait donner un élan à l’Internet mobile avec des débits pouvant atteindre 7,2 Mbits/s. De l’élan, elle en a surtout donné à des milliers d’abonnés mécontents, dont le débit n’a jamais dépassé les 500 Kbits/s. Si Orange a séduit quelque 220000 clients avec le second iPhone, c’est en partie parce que de nombreux Français n’ont pas voulu du premier, incapable de surfer en haut débit. Mais une profonde déception attendait des milliers d’abonnés de cette version 2.
Quand la technologie HSDPA (3G+), vantée par Orange et Apple, promettait des débits pouvant frôler les 7,2Mbits/s, les clients ayant souscrit à un forfait dédié au nouvel iPhone peinaient à atteindre les 500Kbits/s. Pire, le problème toucherait tous les mobiles des abonnés de l’opérateur. Après avoir longtemps nié de telles pratiques, la direction d’Orange finit par nous avouer, à huis clos: “Le débit des mobiles de nos abonnés a toujours été de 384Kbits/s (débit de la 3G, ndlr), même s’ils possèdent un mobile 3G+.” Mais l’opérateur refuse de parler de “bridage”.
Focalisé sur les services Web en téléphonie, Orange persiste, démontrant que la 3G+ n’apporte quasiment pas de bénéfices à l’usager. “Nous avons dimensionné le débit en fonction des services les plus gourmands accessibles sur notre portail. La vidéo sur Orange World étant encodée en 250Kbits/s, un débit de 384Kbits/s est largement suffisant pour bien en profiter. Pour la navigation Web, le mail ou même Google Maps, on ne voit pas de différence entre un iPhone bridé et un iPhone débridé”, nous explique un porte-parole d’Orange.
Face à la pression des usagers, l’opérateur a pourtant fini par porter le débit de ses abonnés à 1,8Mbit/s, mais seulement pour les détenteurs d’un iPhone 3G. Pour se justifier, Orange nous assure que “l’ergonomie et la facilité d’utilisation de l’iPhone font que ses utilisateurs consomment davantage de bande passante, même s’ils ne sont pas spécialement technophiles”.
De fait, l’opérateur prive les mobiles concurrents d’un vrai débit 3G+, même si nombre d’entre eux proposent des usages “connectés” identiques voire supérieurs à ceux permis par l’iPhone . Des terminaux comme le N95 de Nokia ou le Player Addict de Samsung disposent d’un gestionnaire de podcasts audio et vidéo capable d’exploiter les réseaux mobiles. Avec un vrai débit 3G+, la réception d’un épisode vidéo de 25Mo prendrait entre quatre et dix-huit fois moins de temps qu’en 3G! C’est aussi le cas du téléchargement de musique sur les plates-formes mobiles légales (Nokia Music Store ou iTunes Store sur iPhone). Contrairement à ce qu’affirme Orange, donc, le bridage du débit pour les autres smartphones peut nuire au développement des services.
Jean-Marie Culpin, directeur marketing d’Orange, répond que ces applications mobiles ne concernent qu’une infime part des abonnés : “Au regard de nos 25 millions de clients mobiles, les demandes des geeks restent marginales aujourd’hui. Toutefois, nous souhaitons développer les usages du grand public, leur donner accès au multimédia mobile de façon simple et, si possible, sur notre portail Orange World. Pour cela, il faut mettre en scène les services.” Mais pour de nombreux usagers, l’Internet mobile ne se joue pas que sur la scène de leur opérateur. Ils préfèrent à juste titre le Web réel, celui dont ils jouissent à la maison ou au bureau. En débridant le débit de l’iPhone 3G uniquement, Orange favorise les ventes du mobile d’Apple au risque de faire de l’ombre aux autres smartphones figurant dans son catalogue ...
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