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Actualité Smartphone France |
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 | Situation que nous dénonçons depuis plusieurs années déjà, la surveillance de masse grâce au numérique gagne de plus en plus de terrain. Après les smartphones, ce sont les caméras de surveillance qui sont de plus en plus utilisées pour surveiller chacun d'entre nous, dès que nous avons l'idée étonnante de sortir de chez nous. Pour les jeux olympiques de 2024, qui pour rappel se dérouleront à Paris, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a laissé entendre dimanche que l'expérimentation de vidéosurveillance algorithmique votée dans ce cadre particulier pourrait être prolongée au-delà de la compétition sportive si son efficacité est prouvée.
« La vidéoprotection intelligente ne vaudra qu'à compter des Jeux olympiques et elle vaudra, pour l'avenir, sous cette phase expérimentale, pour d'autres grandes manifestations, sous réserve qu'elles présentent un risque particulier pour la sécurité des personnes », a indiqué la ministre. Adoptée en mai dernier, cette loi relative aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 prévoit à titre expérimental l'utilisation de caméras augmentées assistées en temps réel par l'intelligence artificielle pour détecter et signaler aux forces de l'ordre des situations anormales dans l'espace public, soit « la vidéosurveillance algorithmique ». Une situation qui ne peut que mettre en colère les personnes qui comme nous voient notre belle démocratie se transformer en état totalitaire où la surveillance de masse est de plus en plus pressante, … pour notre bien.
Ce dispositif, souhaité de longue date par les politiques, soulève de nouveaux enjeux en matière de respect de la vie privée et fait craindre à ses opposants la perspective d'une collecte disproportionnée de données personnelles et une fuite en avant vers une surveillance automatisée de l'espace public. L'exécutif a insisté sur les garde-fous, en excluant notamment le recours à l'usage de la reconnaissance faciale ou à des données biométriques et en imposant la suppression des données après 12 mois. Quand on connait la valeur de la parole de nos politiques, soyez-en certains, les promesses d'aujourd'hui ne seront pas tenues !
Pour ceux qui aime les infos précises : « A titre expérimental et jusqu'au 31 mars 2025 les images collectées au moyen de systèmes de vidéoprotection peuvent faire l'objet de traitements algorithmiques » précise ainsi la loi du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques de 2024. De son côté, le Sénat a adopté en juin dernier un projet de loi autorisant cette fois l'utilisation de technologies de reconnaissance faciale dans l'espace public. Soyez en sûrs, la surveillance numérique généralisée est en marche. Conseil du jour, utilisez le moins possible vos smartphones et adoptez des tenues couvrantes pour sortir dans la rue. |
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