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Actualité Smartphone France |
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Selon le média européen Politico, la justice française se pencherait sur les pratiques de la plateforme X, aujourd'hui propriété d’Elon Musk. Une enquête, ouverte le 9 juillet par le parquet de Paris, cible l’algorithme du réseau social, suspecté d'avoir été développé et manipulé à des fins d’ingérence étrangère. Confiée à la gendarmerie nationale, cette investigation soulève les interrogations des autorité françaises sur la transparence et l’impact démocratique du réseau social américain.
La procureure de Paris, Laure Beccuau, magistrate française qui a le droit à sa page Wikipédia, a annoncé le 11 juillet 2025 l’ouverture d’une enquête visant X, en tant que personne morale, ainsi que ses dirigeants. Cette démarche fait suite à deux signalements reçus en janvier et février. Le premier, émane du député des Côtes-d’Armor Éric Bothorel. Il pointe « les récents changements d’algorithme de X, ainsi que les ingérences apparentes dans sa gestion depuis son acquisition par Elon Musk » en 2022. Il dénonce une « réduction de la diversité des voix », un manque de transparence dans les critères de modération et des interventions personnelles d’Elon Musk, qualifiées de « véritable danger et une menace pour nos démocraties ». Bref, il est trop d'extrême droite selon le député du parti de président Macron.
Le second signalement, révélé par le Canard enchaîné, a été déposé par un directeur de la cybersécurité de la fonction publique. Il alertait sur une « modification majeure dans l’algorithme » favorisant des contenus « politiques haineux, racistes, anti-LGBT+, homophobes », susceptibles de biaiser le débat démocratique en France. Ces accusations ont conduit le parquet à ouvrir une procédure, appuyée par des vérifications, des contributions de chercheurs et des éléments fournis par des institutions publiques. L’enquête, menée par la Direction générale de la gendarmerie nationale, examine les infractions potentielles comme l’altération frauduleuse de systèmes de données en bande organisée.
Face à ce type d'accusations, Laurent Buanec, patron de X en France, avait déjà affirmé le 22 janvier sur son réseau social que « X a des règles strictes, claires et publiques visant à protéger la plateforme des discours de haine », et qu’elle « lutte contre la désinformation ». Il a ajouté que son algorithme est « construit de manière à éviter de vous proposer des contenus de type haineux ». Il a également défendu les efforts de modération de X, mentionnant la suspension de millions de comptes pour « manipulation de la plateforme » et la modération de dizaines de milliers de contenus haineux ou violents.
Affaire à suivre car même si les réseaux sociaux sont certainement sources de manipulations, est-ce aux états de décider ce qui serait légitime de publier sur Internet ? De plus en plus de pays, dont la France, veulent contrôler Internet une situation qui nous inquiète réellement. Quand on pense que notre pays se permet de juger les états autoritaires alors qu'il est en train de suivre le même chemin avec comme excuse, la liberté d'expression ! |  |
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