A l'heure où les jeux reprenant Arkanoïd sur Smartphone se
font légion, PDAMill nous propose ici un titre réellement novateur. avec
des graphismes attirant, des circuits en 3D et un rendu impressionnant,
l'éditeur nous en mets plein les mirettes... voyons voir tout de suite
de quoi il retourne.
Installation classique, malgré une taille sur le disque de 3.23 Mo. J'ai
personnellement préféré l'installer sur ma MiniSD, comme tous mes autres
jeux, au risque de ralentir le jeu. Et dès le lancement, affichage des
logos, hop ! un menu tout bleu, fort en graphisme et déjà en trois
dimensions. Ca rappelle un peu les premiers jeux de rallye automobile sur
PC, avec ces icônes en 3D qui tournent doucement sur elles-mêmes... Et
la fluidité des menus est absolument remarquable. Une navigation facile
avec le pad : haut/bas pour surligner, gauche pour annuler le choix
précédent et droite pour valider le choix en cours. Des menus soignés,
donc, et qui annoncent d'emblée la couleur : Flux Challenge utilise
toutes les capacités de nos Smartphones t ça fait plaisir à voir.
C'est vrai que le solitaire, c'est sympa, mais question sollicitation du
processeur, c'est pas le top. Alors lançons tout de suite une course
pour calmer notre impatiente...

Mode practice, les courses s'affichent, et là : hop ! des
circuits en 3D ! Même principe, rotation lente pour avoir le temps de
bien visualiser le circuit, les embranchements, les directions à prendre
(certaines portions sont plus courtes que d'autres), et retenir le
circuit permet d'anticiper pendant la course car malheureusement,
petitesse de l'écran oblige, la carte du circuit ne s'affiche pas
pendant la course. Nous disions donc choix du circuit (parmi ceux
déverrouillés), puis choix du vaisseau (même principe) avec affichage des
capacités de ces derniers, un temps de chargement que j'ai trouvé
relativement court, et entrée des gladiateurs dans l'arène : en
attendant le départ, la caméra se ballade autour de votre vaisseau
lentement, pour vous donner le temps d'apprécier la beauté de votre
monture et les noms des différents candidats. Pour les plus assoiffés
d'entre vous, appui sur une touche et direction la course sans détours.

Vue de votre vaisseau par derrière ou vue du capot
(paramétrable dans les options), vous démarrez alors la course, après
les traditionnels feux rouge, orange et verts. et là, le jeu s'offre à
vous. Même si la navigation dans un tube peut vous sembler être aussi
dangereux que de laisser les clefs de votre Scénic tout neuf à votre
petite sœur de 18 ans et 1 jour, les plus claustrophobes s'en remettrons
en voyant que le tube est quand même assez large, sauf dans les virages.
Evidement, le but est de finir la course le plus vite possible. Et c'est
là que ça se corse, comme disent les basques. Votre vaisseau est
(heureusement) indestructible, mais frotter un mur vous ralenti et le
parcours est parsemé d'embuches. Pour faciliter la chose, ces objets qui
parsèment le parcours ont eu le bon goût de se colorer de façon agréable
: vert: bien, rouge : pas bien, rayé jaune et noir : ça va faire mal.
C'est à dire que les barres rouges vous freinent si vous passez dedans,
les vertes vous accélèrent et les jaunes et noires vous stoppent. Et la
difficulté grandit lorsque ces barres se mettent à tourner en travers du
tube à la manière d'un ventilateur... Vous comprenez pourquoi le chemin
le plus rapide pour boucler le circuit n'est pas forcément le plus
court... D'où l'intérêt de s'entraîner sur les circuits avant de se
lancer dans le mode Carrière.

C'est d'ailleurs un mode très intéressant puisque c'est
celui qui vous permet de débloquer les circuits. Le principe est on ne
peut plus simple: vous disposez d'une somme d'argent initiale, 0 dollar,
d'un premier vaisseau: le plus lent, et d'un circuit, le plus facile.
S'inscrire à une course vous coûte de l'argent, et la location du
vaisseau également. Évidemment, les courses les plus dures sont les plus
chères, ainsi que les meilleurs vaisseaux. Vous n'avez donc pas accès
tout de suite aux gros calibres, mais vous devez faire vos preuves.
Chaque course gagnée vous rapporte de l'argent, vous êtes remboursé de
vos frais si vous arrivez deuxième, et de la moitiée si vous arrivez
troisième. Mais si vous louez le meilleur vaisseau pour une course qui
ne rapporte pas, vous pouvez gagner la course mais perdre de l'argent.
D'où l'intérêt de bien gérer son argent, soit à la manière de l'ami
l'écureuil, soit tel James Bond dans le casino du pote Albert du
rocher... C'est "vous qui voyez". En tout état de cause, les vaisseaux
loués et les courses gagnées dans ce mode seront disponibles dans les
autres modes, practice ou time trial. Donc en fait, vous pouvez claquer
vos louis d'or dans une course facile et dans le meilleur vaisseau pour
l'avoir en mode practice, et tant pis pour l'écureuil... Pas si facile
de gérer son argent, je vous dit !
Concernant les options, on peut changer les touches de contrôle du
vaisseau, très pratique, la qualité des graphismes (aucun problème quand
tout est 28 max avec un C500) et quelques autres trucs comme le point de
vue en course.

Au final,
PDAMill nous sert un jeu très bien réalisé, au
dessin bien fait et pourvu d'une fluidité exemplaire. On regrette de ne
pas avoir de circuit "ouvert" dans un vrai décor, matérialisé par des
anneaux pour donner une impression d'espace, et l'absence de volant à
retour de force avec prise mini USB... Un jeu à recommander, d'autant
plus qu'une version de démonstration est disponible.
Site de son éditeur